Lieudit Vaunoise 61380 SOLIGNY LA TRAPPE
  • Tél: 02 33 34 18 43
Vente en ligne

Avis de nos clients

Livraison et paiement

Baronnie de Soligny -  - Gérard GOSSET auteur - Voir en grand
Baronnie verso.jpg - Voir en grand
Baronnie sommaire.jpg - Voir en grand
Baronnie 3.jpg - Voir en grand
Baronnie 4.jpg - Voir en grand
24,00€ TTC
- +
  • Poids (g) : 820,000
  • Condition : Neuf
LivraisonÀ partir de : 7,00 €
  • Présentation du livre :

    Finition à la Française, format A4 (20 cm X 29 cm)

    Couverture 350 g/m² couché moderne brillant 2 faces avec brochure cousue

    200 pages, papier intérieur texte et photographie 130 g/m² couché modern satiné 2 faces

    Impression en quadrichromie recto / verso en noir

    Introduction :

    Beaucoup d’historiens se sont intéressés au Perche en général : René Courtin (manuscrit de 1611), Léonard Bart des Boulais (recueil de 1613), Gilles Bry de la Clergerie (manuscrit de Courtin arrangé et édité de 1620, d’autres ouvrages en 1597, 1635 et 1659), Louis-Charles Nicolas Delestang (1er Sous-préfet de Mortagne, 1791 et 1801), Jules Patu de Saint-Vincent (1826), J-L-G-M Thomassu (1832), l’abbé Fret (curé de Champs, 1838 à 1845), ¼illet des Murs (1856), J-F.Pitard (1877), Puis le docteur Jousset, Messieurs Gouverneur, de Romanet, Duchêne de la Sicotière, Georges Trolet (1923) et un superbe livre encore accessible pour le lecteur ; édité par la Fédération des Amis du Perche avec la fine plume du célèbre historien Philippe Siguret dans « Histoire du Perche » (2000). 

     En ce qui concerne l’Orne, M. Tournouer de la Société Historique et Archéologique de L’Orne, a écrit aussi sur cette belle province, mais aussi Gabriel Vaugeois (début XVIIIème siècle), curé originaire de Tourouvre, qui a terminé sa vie à l’Aigle.

     Ces historiens ne se sont cependant pas attardés sur l’histoire de notre village et sur celle des seigneurs de Soligny, hormis quelques lignes sur les familles de Soligny et Chevreuil, pratiquement pas pour les membres de la famille de Gislain. Les pages suivantes vont développer cette noble et importante famille qui a habité le Bois-Guillaume pendant presque cinq siècles. Les de Gislain (ou Gillain), de Soucelle, du Merle et après la révolution de Héricy, avaient des liens familiaux par le mariage.

     En effet, l’histoire de Soligny était largement dominée par celle de l’abbaye de la Trappe ; on ne parlait que très peu de celle des paroisses de Saint-Germain et Saint-Pierre (qui avait sa chapelle en face de Somsarthe et à droite sur la route de Bonsmoulins), qui ont donné naissance à la commune après la révolution. C’est une spécificité, car en principe et sauf quelques exceptions, une seule paroisse devenait une commune. Mais les deux paroisses portaient déjà le nom de Soligny.

     Pour l’histoire de Soligny, j’ai voulu plus apporter des anecdotes, qu’une longue et fastidieuse littérature, lassante pour le lecteur. Que ce dernier me pardonne d’avoir repris l’intégralité de certains textes, afin de ne pas dénaturer l’écriture des auteurs.

     Soligny-la-Trappe, village de quelques  710 habitants1, situé dans le haut Perche et en limite avec la Normandie, avant la révolution, est surtout connu pour son abbaye, mais aussi apprécié des touristes pour la forêt de Perche-Trappe, le parcours santé, les étangs de pêche et baignade, la source de la Sarthe et dernièrement par les camping-caristes. Les orpailleurs connaissent Soligny pour son ancienne mine d’or pas très loin du bourg. Pitard prétend également que l’on trouvait des paillettes d’or dans le

    ruisseau du Bois-Guillaume. Comme je l’ai dit ci-dessus, l’abbaye a mobilisé de nombreux historiens qui ont fait plus d’une centaine de livres sur l’histoire de ces moines installés à la Trappe depuis plus de huit siècles et berceau des Trappistes français et étrangers. Il était donc inutile de retracer son histoire. Elle sera donc traitée d’une façon générale, notamment pour son industrie et certains passages de la vie du monastère.

     Michel Jousse (maire honoraire) a fait le premier ouvrage Solignois en 2006, avec « Si Soligny-la-Trappe m’était conté ». Il a eu le mérite d’écrire une époque mémorable, avec des histoires qui ont ravi les lecteurs. En toute modestie, je pense que « Mémoires d’un village Percheron : La Baronnie de Soligny » est non seulement le deuxième livre Solignois, mais aussi celui qui retrace l’histoire avec autant de précisions, sur une grande période, allant de l’ère gallo-romaine, en passant par les seigneurs du moyen âge, l’âge moderne, l’après révolution, à la période contemporaine. Cependant, cet ouvrage n’a pas la prétention de traiter tous les faits.

     Tout a commencé par la collection de cartes postale de Soligny, sur lesquels fallait bien sûr « coller » une histoire, matière qui n’était pourtant pas ma passion à l’école. Ainsi a commencé  une recherche sur une douzaine d’années de lecture, sans compter quelques milliers de documents récoltés et numérisés.

     Pour l’écriture de ce livre, le choix de la chronologie événementielle était difficile, et  pour éviter une lecture confuse, la décision a été prise de le présenter par chapitres bien spécifiques, afin de ne pas quitter une époque pour évoquer d’autres faits et y revenir par la suite dans un ordre ascendant. N’ayant pas eu recours à un nègre1 n’ayant pas bénéficié des conseils d’écrivains compétents, la rédaction en a été d’autant plus difficile. J’espère ne pas vous décevoir et vous prie de bien vouloir m’excuser pour d’éventuelles erreurs, suite aux « copier-coller », à la collation et au déchiffrage de documents. Certains chapitres vous apparaitront peut-être un peu « lourds » par leur contenu, mais il m’a paru intéressant de rentrer dans les détails sur les noms de villages, de personnes, des faits, ce qui peut être utiles à la généalogie et à d’autres recherches.

     Les encadrés permettront de situer le lecteur dans le temps, en précisant le nom des souverains, seigneurs, présidents des différentes républiques et des maires de la commune.

     Ce document permettra de conserver un patrimoine aux générations à venir : Connaître le passé de nos ancêtres, c’est apprendre à apprécier le présent, pour construire durablement l’avenir !